Sanctuaire des Grottes de Saint Antoine

Archive mensuelle octobre 2019

ParFrere.David Vern

Le sanctuaire s’engage concrètement dans la mise en oeuvre de l’Encyclique ‘Laudato Si’

Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées au défi majeur d’imaginer et de mettre en place un développement durable et viable pour les générations présentes et futures. Ce défi appelle une transition radicale au niveau écologique et au niveau sociétal. Les Chrétiens se sentent directement concernés par ce défi et veulent participer à ce grand débat de société. Cette rubrique du site constitue une manière d’y prendre part en mettant en dialogue la foi chrétienne – et sa vision de la Création – avec ce grand enjeu planétaire.

Il est urgent d’agir désormais concrètement dans nos vies. C’est pourquoi notre sanctuaire propose 2 cycles de conférences et d’ateliers pratiques pour pouvoir commencer à faire ce pas de plus dans nos vies et en famille.

Deux ateliers ‘Zéro déchets’ cuisine et salle de bain, animés par Marie Paule Vender Cruyssen, vous seront proposés pour un partage d’expérience pour tous celles et ceux qui voudraient réfléchir avec nous à réduire leur protection de déchets dans leur environnement général. Quelles limites à cela ?

Deux samedis matin dans l’année de 10h à 12h30 le 9 novembre 2019 et le 28 mars 2020.

Une série de 4 sessions, animée par Hervé Covès, ingénieur agronome et membre de l’Ordre Franciscain Séculier, aura pour objectif de nous former à une mise en œuvre pratique de l’Encyclique du Pape François : Laudato Si’ A travers des cas concrets, Hervé Covès nous initiera progressivement et pédagogiquement à intégrer de nouveaux réflexes au quotidien, tant par nos actions que par notre manière de penser et d’agir.

Quatre samedis dans l’année de 10h à 18h les 16 novembre et 14 décembre 2019 et les 8 février et 21 mars 2020.

ParFrere.David Vern

Matinée ramassage feuilles

Notre sanctuaire se prépare petit à petit à entrer dans l’hiver, et pour prendre soin de notre magnifique parc de 5 ha, chaque année la communauté et une équipe de bénévoles se retrouvent pour une matinée chantier, pour le ramassage des feuilles.

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Merci à tous et à toutes pour votre aide précieuse et de nous aider à faire de ce sanctuaire un lieu toujours plus beau, plus accueillant et de prendre soin de notre sœur la terre avec nous !

ParFrere.David Vern

Célébration de la Toussaint : lycée Bahuet 18 octobre 2019

Homélie Toussaint Bahuet 2019

Pour beaucoup d’entre nous, la Toussaint n’est pas nécessairement une fête joyeuse (même si les vacances arrivent !!!)

Car pour certains, cette fête signifie la visite des tombes et des cimetières, et nous rappellent le manque cruel de celles et ceux qui sont partis trop tôt et que nous aimions.

Cette mémoire de nos défunts, elle est en faites célébrée non pas le jour de la Toussaint, mais le lendemain, le 2 novembre.

La fête de la Toussaint est tout autre, d’ailleurs on écrit Toussaint en un seul mot, mais initialement, c’était en deux mots : la fête de tous les saints.

Mais vous me diriez : en quoi la sainteté me concerne ? comme ado ou jeune adulte, ce n’est pas encore l’heure pour moi de faire le bilan de ma vie, alors qu’elle est devant moi !!!

Vous auriez raison de dire cela, mais il manquerait une pièce dans l’échiquier, et pas des moindres. La sainteté n’est pas un bilan que l’on fait à la fin de sa vie, mais c’est d’abord comment je vis mon quotidien, ma vie ordinaire, sans rien faire d’extraordinaire finalement.

La sainteté, ce n’est pas tant de faire (même si c’est important, la sainteté, c’est d’abord comment j’aime ! comment je m’aime, j’aime Dieu, j’aime mon prochain, et comment je peux vivre de cette amitié avec Dieu, comment je la partage et la rayonne dans ma vie, autour de moi !

Un saint est celui qui a beaucoup aimé, ce n’est que cela la sainteté. Comme disait une petite sainte bien connue en France, Ste Thérèse de Lisieux, la sainteté ce n’est pas faire de grande chose, mais de le faire avec amour, c’est-à-dire en aimant.

Aider ses parents lorsqu’ils nous demandent un service, et le faire par ce que nous les aimons et que nous sommes heureux de leur rendre service, c’est cela la sainteté !

Vous avez vu que pour la procession d’entrée, nous avons porté cinq visages, cinq portrait s de jeunes saints et pour la plupart d’entre nous, ils ne sont pas très connus…Et pourtant !!!

Ils ont tous en commun d’être jeunes, et d’être partis trop tôt, comme fauché par la vie.

Chiara Badano, Giorgo Frassati, Mateo Farina, Carlo Acutis et bien sur Saint François d’Assise, le fondateur des franciscains.

Qui sont ils et que peuvent ils me dire à moi, qui suis présent ici à Saint Antoine, et lycéens ou étudiants à Bahuet ? En quoi leur vie peut-elle m’inspirer ? surement pas le désir de mourir jeune comme eux et vous avez bien raison de le penser, votre vie est devant vous !

Mais pour eux, leur vie, leur destin fut tout autre, et leur amour pour Jésus a changé et transformé leur vie d’ado à jamais.

Chiara Badano

Elle naît le Nord-Ouest de l’Italie le 29 octobre 1971. Elle grandit dans un climat familial aimant et reçoit une solide éducation chrétienne. Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d’une grande générosité. À quatre ans, elle décide de donner ses plus beaux jouets à des enfants démunis : « Je ne vais quand même pas donner des jouets cassés à des enfants qui n’en ont pas ! ». Elle met également ses économies dans une petite boîte, pour les « petits Africains » ; plus tard, elle rêvera qu’elle part en Afrique en tant que médecin, pour soigner ces enfants. C’est une petite fille normale, mais avec un quelque chose en plus : elle est

Elle aime la vie, la musique, la natation, le tennis, les randonnées en montagne. Sa joie attire tout le monde. Elle comprend que, pour aimer, il faut d’abord recevoir l’amour comme un don.

À la fin de l’été 1988, Chiara joue au tennis lorsqu’une douleur lancinante lui fait perdre sa raquette. Des examens médicaux révèlent un cancer des os. Elle n’a pas encore dix-huit ans et les projets dont elle avait rêvé s’écroulent. En apprenant le diagnostic, Chiara ne pleure pas, ne se rebelle pas, sûre que Dieu est fidèle et que son amour ne défaillera pas. Il sait, lui, quel est son vrai bonheur.
Le 7 octobre 1990, en la fête de la Vierge du Rosaire, elle rend son dernier souffle après avoir salué sa maman : « Maman, sois heureuse, car MOI je le suis. Ciao », et souri à son père.

La sainteté de Chiara, ce fut sa joie et sa lumière intérieure, si communicative à tous.

Giogo Frassati

Né le 6 avril 1901, à Turin en Italie, fils de sénateur, et il est, dès l’enfance fasciné par l’amour inoui de Jésus pour nous. Il puise dans l’Évangile son souci de la justice et son intérêt à prendre soin des pauvres, des malades et des marginaux. Chaque jour, « le Christ le visite dans l’eucharistie et il Lui rend visite en aidant les gens démunis ».

Ce laïc célibataire témoigne de la présence de Dieu grâce à sa foi qui n’a rien d’austère. Pourvu d’une grande simplicité, Pier-Giorgio incarne l’équilibre entre la prière et l’engagement. Avec ses amis, il organise des randonnées à la montagne et pratique l’alpinisme. En tout, il souhaite monter toujours plus haut!

Au chevet d’un malade, il contracte la poliomyélite, qui en 6 jours, entraîne sa mort, le 4 juillet 1925, à l’âge de 24 ans. Ce n’est qu’à ce moment que ses proches réalisent tout le bien qu’il a fait, discrètement, au nom de sa foi.

La sainteté de Giorgo, c’est son amour inoui qu’il avait pour Jésus et la manière dont il vivait simplement et discrètement sa foi en Dieu.

Mateo Farina

Matteo Farina est né le 19 septembre 1990 dans le nord de l’Italie. Il grandit dans une famille très unie et aux valeurs chrétiennes très fortes. Il se montre très vite comme un enfant bienveillant, paisible, sociable et curieux de tout ce qui l’entoure. Au sein de cette famille chrétienne et contrairement à la plupart des enfants de son âge, il semble très enthousiaste à participer au catéchisme et à la messe, il se confesse pour la première fois à huit ans.

Il aime beaucoup la musique et crée avec ses amis un groupe, il a aussi une grande passion pour la chimie. Matteo, dans son cheminement spirituel, est inspiré par saint François d’Assise, et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dont il a lu les écrits.

Dès septembre 2003, après de graves maux de tête et des problèmes de vision, il passe une série d’examens dont les résultats diagnostiquent une tumeur au cerveau. Alors commence six années de maladie et d’opérations chirurgicales.

Matteo Farina, même dans la maladie, essayait de vivre chaque jour la Parole de Dieu. Même malade il aura soucis des plus pauvres, et il créa un fonds pour les missions africaines du Mozambique où il déposa non seulement ses économies, mais il convainquit aussi sa famille de renoncer à leurs achats de Noël.

La sainteté de Mateo, c’est la générosité et le souci de tous.

Carlo Acutis

Carlo Acutis meurt très jeune, à 15 ans, à cause d’une leucémie foudroyante, en laissant chez tous ceux qui l’ont connu un sentiment de grand vide et une profonde admiration pour ce que fut son témoignage d’une vie authentiquement chrétienne, brève mais intense. Depuis qu’il a reçu la Première Communion, à l’âge de 7 ans, il n’a jamais manqué le rendez-vous quotidien à la messe. C’est incroyable de penser que de l’âge de 7 ans jusqu’à sa mort à 15 ans, il a communié chaque jour, sans exception !

Il cherchait toujours, avant ou après la célébration eucharistique, à prier devant le Tabernacle pour adorer le Seigneur réellement présent dans le Saint Sacrement. La Vierge était sa grande confidente et il ne manquait jamais de l’honorer en récitant chaque jour le chapelet.

Carlo était très doué pour tout ce qui se rapportait au monde de l’informatique si bien qu’autant ses amis que les adultes diplômés en informatique le considéraient comme un génie.

 Tous étaient stupéfaits de sa capacité à comprendre les secrets que recèle l’informatique et qui ne sont normalement accessibles qu’à ceux qui ont fait des études universitaires. Les intérêts de Carlo allaient de la programmation des ordinateurs au montage des films en passant par la création des sites internet, sans parler de la rédaction et de la mise en page, jusqu’à faire du volontariat pour les plus nécessiteux, avec les enfants et avec les personnes âgées.

​En somme, ce jeune fidèle du diocèse de Milan était un mystère.

À nous aussi, Carlo demande la même chose : il nous demande de raconter l’Évangile par notre vie, afin que chacun de nous puisse être un phare qui éclaire le chemin des autres.

La sainteté de Carlo, est d’être un témoin pour les autres.

Et bien sur Saint François, Francesco en italien, qui nous invite à fraterniser avec tous, même celui que je n’aime pas, parce qu’il est un être créé comme moi, comme nous tous.

Alors n’attendons pas d’être parfait pour aimer, sinon nous n’aimerons jamais.

Chiara, Giogo, Mateo, Francesco, Carlo nous montrent que c’est possible, il nous invite à essayer.

Amen

Fr David

ParFrere.David Vern

Formation ‘fleurir en liturgie’

Le vendredi 11 octobre à st Antoine a eu lieu une journée de formation de fleurissement liturgique avec Monique Dutailly ,animatrice
de notre diocèse .12 personnes venues de Brive mais aussi de Gimel, Uzerche, Cressenssac , Cuzances ont participé à ce stage afin de 
se perfectionner et trouver de nouvelles idées pour ce service de fleurissement de nos églises .

Marie Françoise Martin

Parchristian bernard

Fête de Saint François

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Ce dimanche 6 octobre, la communauté a souhaité célébrer une nouvelle fois notre frère François, en dehors de sa fête liturgique du 4 octobre pour l’Église universelle, avec notre assemblée dominicale du sanctuaire dédié à Saint Antoine.

L’église eut la joie d’accueillir au même moment 26 jeunes lycéens venant de Pologne et 25 jeunes de la république Tchèque, dans le cadre de leur échange scolaire sur Brive.

Deux membres des fraternités séculières, venant de les intégrer en ce début d’année scolaire, furent présentés à l’assemblée, et nous remercions Marie et Bruno pour le signe fort et concret qu’ils nous donnent, en souhaitant vivre aujourd’hui et dans notre monde, les valeurs de la spiritualité franciscaine.

Bénédiction de Saint François

A l’issue de cette célébration, un repas partagé dans le cloître, permit à chacun de se retrouver, avant d’attendre la conférence de frère Jean Damascène, qui nous présenta sa province franciscaine de l’Afrique de l’ouest Cette journée festive se termina, comme il se doit, par les Vêpres Solennelles.

Quelle joie de partager ainsi cette célébration, et de rendre grâce, avec toute l’église, pour notre frère François.

Frère David

Parchristian bernard

Transitus

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Comme chaque année, c’est avec beaucoup d’émotions et de dévotions que la communauté, avec les membres des fraternités séculières franciscaines et les amis du sanctuaire, se sont retrouvés le samedi 5 octobre, pour célébrer la ‘Pâque’ de Saint François, que nous appelons aussi le ‘Transitus’ c’est à dire le passage de l’âme de François vers Dieu.

Le sens de cette célébration fut d’accompagner l’âme de François, au moment de sa mort, et de rendre grâce avec lui, pour la fécondité de sa vie et de son Ordre, toujours vivant et actif dans notre monde.

Une procession aux flambeaux depuis l’espace des grottes fut le temps de nous recueillir dans le silence de la nuit, et de nous rendre dans la paix vers l’église du sanctuaire, dédiée à son plus fidèle disciple, Saint Antoine, qui vécut en ce lieu l’été 1226.

Une bure fut déposée au sol, afin de signifier François souhaitant vivre sa mort ‘nu sur la terre nu’, avec cinq lumignons (une sur chaque main, une sur chaque pied, et une sur son cœur, signifiant les cinq plaies de la passion qu’il reçut sur le mont Alverne, François étant le premier stigmatisé de l’histoire chrétienne.

Avec la lecture des récits primitifs de sa mort, chacun de nous a pu se recueillir devant notre frère, et rendre grâce pour sa vie, en déposant un petit lumignon tout le long de sa bure.

Ainsi, celle ci fut illuminée progressivement, démontrant toute la lumière que François possédait et qu’il irradie désormais, par la puissance de son intercession, sur nous tous.

A l’issue de la célébration, les frères ont renouvelé leur engagement religieux devant toute l’assemblée, moment fort de cette soirée.

Cette célébration demeura émouvante, sobre, toute à l’image de notre frère François, lui, le petit pauvre d’Assise, qui fut tout donné à son Seigneur et Maitre, et devenu pour l’Eglise et pour le monde, un ‘autre Christ’.

Frère David