Suite au Définitoire de juin, le Provincial et son conseil nomment les frères suivants :
Frère Jean Paul Laurent : Gardien et Econome
Frère Jean Damascène Kuma : Vicaire et Chapelain
Frère David Vern : Maitre des Postulants
Frère Henri Namur : Socius (assistant) Maitre des Postulants
Frère Carlos Guttierez : Référent auprès du Maitre des Novices
Merci de prier pour tous les frères qui se donnent sans compter pour que ce site vive et perdure.Paix et bien
La communauté.
C’est en version ‘covid’ que les frères et les amis du sanctuaire ont célébré la fête de Saint Antoine, ce samedi 13 juin.
Du fait des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu célébrer sur le parvis, ni prévoir le feu de la Saint Antoine, ainsi que les animations de l’après midi. C’est ainsi ! Mais cela ne nous a pas empêché de célébrer avec ferveur !
De nombreux pèlerins et amis sont venus tout au long de ce jour, afin de déposer dans les mains de notre frère Antoine leurs nombreuses intentions de prières.
Que Saint Antoine continue de veiller sur nous !
Chers amis, paix et bien.
Comme vous le savez, nous sommes en phase 2 du déconfinement.
A ce stade, le ministère de l’intérieur ne permet pas avant le 22 juin des rassemblements du plus de 10 personnes sur l’espace public. Il nous est donc impossible de faire le feu de la Saint Antoine le vendredi 12 juin au soir. Par conséquent, nous ne pouvons pas maintenir non plus un pique nique comme nous l’aurions souhaité, ni une procession pour la bénédiction de la ville à la hauteur du calvaire.
A noter ! Il n’y aura que deux messes ce samedi 13 juin, à 9h30 et 11h (sur inscription) dans l’église.
Nous vous attendons avec joie pour célébrer tous ensemble notre frère Antoine sur le sanctuaire.
Chers amis et fidèles de Saint Antoine, paix et bien à tous.
C’est avec joie que nous vous annonçons la reprise des messes et des offices dès le mardi 26 mai.
Merci de prendre connaissance des nouveaux horaires des messes dominicales et des modalités d’inscription.
Nous vous remercions, lors de votre venue dans notre église et dans l’espace des grottes de porter obligatoirement un masque, et de vous informer, à partir des deux documents suivants, des règles sanitaires en cours.,
Nous vous attendons avec joie et à très vite pour nous revoir.
La communauté et l’association des amis de Saint Antoine
Quand nous proclamons le Credo nous disons : « Jésus est monté aux cieux, il siège à la droite de Dieu ». L’Ascension n’est donc pas l’absence de Jésus mais, bien au contraire, le signe qu’Il est vivant au milieu de nous de manière nouvelle ; il n’est plus dans un lieu précis du monde ; à présent, il est « monté aux cieux, il siège à la droite de Dieu », c’est-à-dire qu’il est présent en tout lieu et en tout temps, proche de chacun de nous : il nous rejoint chaque fois que nous sommes réunis en son nom et c’est le cas ce matin.
Plus qu’une montée, l’Ascension est un vrai « pont » qui nous permet de passer d’une rive à l’autre et ce « pont », ce « Pontife » c’est Jésus-Christ. Par son Incarnation et sa Résurrection-Ascension Jésus est ce pont qui permet à notre humanité d’accueillir Dieu et d’aller vers lui. En fait, c’est un seul et même mouvement d’amour qui est dit dans l’Incarnation, la mort, la résurrection et l’Ascension de Notre Seigneur. Notre propre humanité, notre propre chair sont déjà en Dieu puisque Jésus est « remonté » dans la gloire de son Père avec les marques de sa Passion inscrites dans sa propre chair de ressuscité. En lui, c’est toute notre humanité qui est attirée vers le haut, vers Dieu, vers le Royaume promis et c’est toute la grâce de Dieu qui descend vers nous par le don de l’Esprit-Saint.
Ce jour de l’Ascension, est pour les Apôtres tout à la fois la fin d’un rêve et le début d’une espérance. La fin d’un rêve, parce que les disciples et les foules qui ont suivi Jésus au long de sa vie publique espéraient un Messie qui rétablirait le Royaume d’Israël avec force. Mais l’arrestation et la crucifixion de Jésus ont ruiné cet espoir. De ce point de vue, l’Ascension est bien la fin d’un rêve. Mais en même temps, l’Ascension est le début d’une réelle espérance parce que désormais, en Jésus, s’accomplit la vocation du peuple élu d’être le signe de l’alliance pour annoncer à toutes les nations, et donc aussi aux païens, la bonne nouvelle du Salut. L’Amour, premier et dernier mot de Dieu à nos vies, trouve en Jésus son plein accomplissement, un accomplissement qui passe par la croix, la résurrection et l’Ascension.
Quand Jésus nous quitte c’est donc bien la fin d’un rêve et le début d’une espérance. C’est pourquoi nous n’avons pas à rester le regard tourné vers le ciel. Bien sûr qu’en tant que chrétiens, nous sommes « citoyens du ciel » mais en même temps c’est bien sur cette terre que nous marchons vers notre patrie définitive. Le jour de l’Ascension est le jour par excellence où nous accueillons la mission que nous confie le Christ : « Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples… ». Je suis allé voir dans le texte grec quel était le verbe traduit ici par « faire » « faites des disciples ». C’est le verbe « poreuô » qui signifie conduire, escorter. Nous sommes donc chargés par le Seigneur de conduire et escorter les gens afin d’en faire des disciples qui se mettent à son école. Nous sommes chargés de faire se lever des disciples de cette Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu pour tout homme. Autant dire que notre responsabilité est immense quand on voit les difficultés de nos contemporains à accueillir les valeurs de l’Évangile de Dieu.
Heureusement, pour aller vers les nations, pour aller vers les autres, nous ne sommes pas seuls. La disparition physique de Jésus ressuscité, n’est pas un abandon. Bien au contraire puisque jésus nous dit en St Jean : « c’est votre intérêt que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas je ne vous enverrai pas mon Esprit » (Jn 16, 7). Il est donc urgent que nous le recevions et le revêtions cet Esprit-Saint, cette « puissance venue d’en-Haut » afin d’en vivre comme lui, Jésus, en a vécu.
C’est dans ce même Esprit-Saint que l’Église est le corps du Seigneur. Dans sa faiblesse, sa fragilité et aussi dans une conversion toujours à recommencer , l’Église annonce, en en vivant, ce qu’elle a vu, entendu, touché du Verbe de Vie et elle pose les signes sacramentels de la présence de Jésus ressuscité jusque dans les bas-fonds de notre existence humaine. Certes, le Christ ressuscité n’est plus visible à notre regard, mais le monde doit pouvoir contempler son visage à travers nous dans la mesure où nous accueillons l’Esprit que Jésus nous donne, ce même Esprit qui l’unissait filialement à son Père.
Enfin, gardons précieusement en notre cœur la prière de Jésus : « Père, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi pour qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en eux ».
Tout joyeux à l’audition de ces mots qui ne sont pas une vague promesse mais une volonté expresse de Jésus, ne restons donc pas le nez en l’air à contempler le ciel. Ou plutôt, ce ciel, contemplons-le sur la terre à la façon de François d’Assise. François a demandé à ses frères de faire du monde leur cloître. Il leur a demandé de contempler en toute Création et créatures la puissance de la résurrection déjà à l’œuvre et encore à venir. Tout remplis d’Esprit-Saint et tout joyeux, marchons donc, avec toute la Création et les créatures, à la rencontre de Celui qui est allé nous préparer une place et qui reviendra nous prendre avec lui, afin que là où il est nous soyons aussi.…Amen.
Brive, le 21 mai 2020
Fr Henri Namur, ofm
6e Dimanche du Temps Ordinaire, année A
Six semaines se sont déjà écoulées depuis Pâques. Dans le contexte que nous connaissons, il s’agit des semaines intenses qui ont certainement mis à l’épreuve notre patience et notre persévérance. Nous pouvons espérer vraiment que ce temps nous a aidés à nous renouveler, à voir de plus près et plus calmement quelles sont les choses vraiment importantes dans notre vie et à raviver en nous le désir de suivre Jésus. Ce serait vraiment dommage que tout ce temps soit passé inutilement. En lisant les Actes des Apôtres, il est clair que l’église a été revigorée précisément dans les moments les plus difficiles et les plus douloureux. Puisse le Saint-Esprit, le Défenseur infatigable de l’Église en marche à travers l’histoire, nous renouveler par son action et ses dons.
L’Évangile de ce dimanche nous présente un aspect fondamental de la vie chrétienne : l’amour pour Jésus. La question du Maître est frappante : « Si vous m’aimez …? » Cela ne peut pas être qu’une invitation à nous demander si, et dans quelle mesure, nous aimons le Seigneur ? Je voudrais dire l’aimer vraiment, pas seulement d’accomplir des gestes de prière ou de dévotion personnelle. Jésus veut que nous l’aimions comme des hommes et des femmes matures, des passionnés et libres. Il veut que notre amour soit sincère et inconditionnel.
Le Seigneur nous donne un critère fondamental pour pouvoir mesurer la température de notre amour : «Si vous m’aimez, vous garderez-vous mes commandements?». Nous ne pouvons pas dire que nous l’aimons et ensuite faire ce que nous voulons ou bien suivre notre logique boiteuse. Les commandements de Jésus sont une boussole qui nous guide
et nous aide à mettre de l’ordre dans la vie. Nous disons « commandements » au pluriel, mais en fait, il ne s’agit d’un seul et même commandement, celui qu’Il nous a laissé le soir du jeudi saint : le grand commandement de l’amour.
Or, ce commandement s’exprime au pluriel car il peut et doit s’accomplir, de multiples manières, parce que lui-même, l’amour, est à multiples visages.
En ce dimanche, demandons au Seigneur, son Esprit saint, afin de reconnaitre dans ses commandements, non pas une chaîne qui nous lie notre liberté, mais au contraire, des voies pour la rendre plus authentique.
Amén
fr Carlos, ofm.
Alors que le ‘déconfinement’ approche par étape, les frères prêtres de la communauté vous invitent à les rejoindre les samedis matin de 9h30 à 11h30 les 16-23 et 30 mai, afin de vivre le sacrement de réconciliation.
Rendez vous à l’abri du pèlerin avec vos masques. Les confessions pourront s’effectuer à l’extérieur selon la météo.
Nous vous attendons avec grande joie !
L’évangile de ce dimanche nous met en présence de deux apôtres que nous connaissons bien : Thomas et Philippe.
Ce Thomas qui n’hésitera pas par ailleurs à mettre en doute sa foi et Philippe qui visiblement dans cet échange avec Jésus ne fut pas d’une humilité exceptionnelle. ‘Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit’. Mais Philippe ! Ça fait déjà trois ans et tu n’as toujours rien compris ? On peut dire que la réponse de Jésus a dû le faire sentir bien absurde, pour ne pas dire idiot !
Et pourtant, il avait raison. Philippe n’était peut-être pas le plus rapide à comprendre, mais il savait demander des choses importantes. Sa demande touchait l’essentiel de la mission de Jésus: il est venu pour nous montrer le Père, pour nous réconcilier avec lui, pour nous conduire vers lui.
Pour cela, Philippe n’a pas à rougir : Les hommes brillants posent des questions intelligentes, les vrais sages posent des questions importantes, comme le disait un de mes profs à la catho de Toulouse !
Et nous? Osons-nous poser des questions au risque de nous sentir ridicules ? Interpellons-nous le Seigneur dans notre prière pour qu’Il vienne nous éclairer sur tel ou tel aspect de notre foi ?
Mais est-ce qu’on prie assez pour des choses vraiment importantes, qui touchent notre salut et celui de nos prochains? Pensons-nous à demander que Dieu augmente en nous la foi, l’espérance et la charité comme le demandait Saint François devant le crucifix de Saint Damien ?
Que l’Esprit-Saint nous donne la sagesse de s’occuper des vraies questions et de demander à Dieu ce qui est vraiment important. Comme le demanda saint Philippe: Montre-nous le Père et cela nous suffit.
Frère David
Chers amis de Saint Antoine !
Réouverture ce lundi 11 mai : Du parc, de l’accès aux grottes, de la ciergerie, de l’église et du magasin.
Le culte public (Eucharistie et offices des heures) reprendra fin mai selon les décisions du gouvernement (probablement fin mai)
Les confessions sont assurées sur rendez vous uniquement (avec port du masque obligatoire) et une permanence tous les samedis du déconfinement de 9h30 à 11h30 à l’abri du pèlerin (confessions en extérieur avec masque obligatoire)
Notre maison d’accueil attend elle aussi sa réouverture prochaine (probablement début juin pour la restauration)
Pour l’hôtellerie, prendre contact par téléphone ou par courriel pour tout renseignement, ainsi que pour la location des salles.
Ensemble soyons dans la joie et gardons à l’esprit de nous protéger sur le sanctuaire par les gestes barrières et le port du masque face à toutes personnes rencontrées (frères, bénévoles et notre personnel)
Paix et bien
Le récit des disciples d’Emmaüs représente certainement l’itinéraire idéal de tout homme appelé à la connaissance de Dieu à travers un processus fait ensemble et jamais à titre personnel.
Luc parle de manière générique de deux d’entre les disciples. Ils ne font pas partie des douze apôtres, cependant nous savons qu’ils reconnaissent Jésus au moment de rompre le pain. Mais nous savons aussi que seuls les apôtres avaient vu Jésus faire ce geste lors du dernier repas alors pourquoi ces deux simples disciples l’ont-ils reconnu en rompant le pain?
Le texte indique que parmi les disciples, deux d’entre eux, étaient en route vers un village appelé Emmaüs, à environ onze kilomètres de Jérusalem, et ils parlaient de tout ce qui s’était passé. Jésus marche avec eux. Il semble même intéressé par le fait d’accompagner les deux hommes vers Jérusalem où les Onze les attendent. Le retour dans la ville semble avoir pour but de rencontrer la communauté et cela n’est possible qu’après avoir participé au geste du partage du pain, geste qui renvoie clairement à l’Eucharistie. « À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons », et commencèrent à raconter ce qui s’était passé en cours de route et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux, à la fraction du pain.
Or, par une proximité bienveillante à l’égard de chacun de nous, une proximité souvent non comprise ou non reconnue, le Seigneur nous amène patiemment au cœur de la nouvelle Jérusalem, ou dans le mystère de la communion avec sa vie divine, Il le fait en concluant une Nouvelle Alliance, nouvelle et définitive qui exprime l’union avec Lui par le don total de sa personne dans l’Eucharistie.
Ce n’est qu’après avoir accompagné cet étranger sur nos chemins, dans cette profonde communion qu’Il nous fait découvrir le mystère de la communauté ecclésiale, sa famille, où Il est toujours présent et reconnaissable. L’événement Emmaüs nous rappelle deux choses, d’abord que c’est l’Eucharistie qui fait l’Église et non l’inverse. Et enfin que chaque fois que l’homme essaie de comprendre le mystère de l’Église d’une manière différente de celle que Jésus l’a enseignée aux disciples d’Emmaüs, il s’expose au grand risque de l’échec et de l’incompréhension.
Demandons au Seigneur la grâce de laisser l’Eucharistie ouvrir nos yeux, de nous faire reconnaître la présence de Jésus afin de vivre la conséquence naturelle de cette rencontre : la participation à la vie de la communauté participation qui garantit cette présence dans le pain partagé.
Fr Carlos, ofm.