Sanctuaire des Grottes de Saint Antoine

Archives de l’auteur Frere.David Vern

ParFrere.David Vern

24 heures pour Dieu

Avec Saint Joseph, contemplons l’Enfant-Dieu

Grottes de Saint Antoine du vendredi 6 décembre 18h au samedi 7 décembre 19h, animé par frère David

Il reste des places disponibles, n’hésitez pas à nous rejoindre pour ce temps fort d’entrée en Avent, avec la communauté des frères.

ParFrere.David Vern

Rencontre avec les bénévoles, dans le cadre du groupe ‘Oxygène’

Comme chaque mois, un frère de la communauté se rend disponible pour rencontrer les nombreux bénévoles du sanctuaire, et de partager avec eux un enseignement personnel, et bien sur, suivi d’un temps de convivialité autour d’un café ou d’un thé bien chaud !

Ce vendredi 15 novembre, frère David a présenté un documentaire sur le thème de la résilience, à travers une vidéo retraçant la reconstruction de deux jeunes pris dans les balles du petit Cambodge, lors des attentats du vendredi 13 novembre 2015.

Une manière de ne pas oublier toutes les victimes du terrorisme et de contempler la force de caractère de ces deux jeunes, Alice et Aristide, à l’aube de leur vie d’adulte.

Merci à tous nos bénévoles qui œuvrent sur le sanctuaire, nous ne vous le disons jamais assez : soyez bénis !

Frère David

ParFrere.David Vern

La communauté prend ses quartiers d’hiver

La saison hivernale arrive à grand pas, et loin d’hiberner, la communauté s’apprête à vivre de nombreux évènements à venir sur le sanctuaire : les sessions d’écologie intégrale, les 24h pour Dieu, la retraite de Noël, les conférences et les diverses rencontres (journée des mamans, philo grottes pour les adolescents) et bien d’autres propositions.

N’hésitez pas à consulter l’agenda de notre site, afin de connaitre les prochaines activités et rencontres !

ParFrere.David Vern

Session écologie intégrale


Session atelier ‘Zéro déchets’, animé par Marie Paul Vander Cruyssen

Saint Antoine : samedi 9 novembre 2019

Lors de cette première rencontre, Marie Paule Vander Cruyssen, jeune maman et épouse de 4 enfants, nous a partagé son ‘challenge’ familial de vivre en cohérence avec le défi écologique, à la suite de Pape François et de son encyclique ‘Laudato Si’.

A partir d’une prise de conscience forte que chacun de nous, à notre niveau, pouvons faire un ‘petit quelque chose’, Marie Paule, avec l’appui d’un ouvrage de Béa Johnson ‘zéro déchets’, (édition j’ai lu), nous partage sa propre expérience, à partir des cinq règles suivantes :

Première étape : REFUSER

-les articles en plastique à usage unique

-Les cadeaux gratuits en plastique (stylo, etc)

-Les imprimés publicitaires

Deuxième étape : REDUIRE

-Evaluer en famille sa consommation passée

-Restreindre sa consommation actuelle et future (eau, énergie, etc)

-Eviter les activités qui soutiennent ou amènent à la consommation

-Les emballages yaourts, etc

-Mise en place systématique du tri sélectif (verre, plastique, organique)

Troisième étape : REUTILISER

-Eviter les consommations inutiles

-Atténuer l’épuisement des ressources

-Allonger la durée de vie des biens déjà acquis

Quatrième étape : RECYCLER

« Le recyclage est un cachet d’aspirine qui tenterait de soulager une gueule de bois collective, plutôt sévère, qu’est la surconsommation’ William Mc Donough

Cinquième étape : COMPOSTER

-Chez soi et à l’extérieur

Marie Paule nous invite à une prise de conscience respectueuse de là où nous en sommes, sans jugement ni culpabilité.

Alors commençons ! A nous d’être des CONSOMM’ACTEURS !

Fr David

ParFrere.David Vern

Sortie ‘marche et prière’ en Dordogne

Ce dimanche 3 novembre, malgré la tempête ‘Amélie’ qui s’est abattue au même moment dans notre région, de nombreux marcheurs, amis du sanctuaire, se sont retrouvés pour la traditionnelle ‘marche et prières’ d’automne.

Les marcheurs se sont rendus en Dordogne, non loin de Terrasson, afin de découvrir cette belle partie du Périgord noir.

Bravo à eux, car ils ont ‘bravé’ les éléments déchainés de notre frère ‘vent’, afin de vivre, à travers la randonnée, la fraternité, la louange et la joie communicative de chacun.

Frère David

ParFrere.David Vern

Commémoration de la Solennité de la Toussaint


 

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.

Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.

Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont
appelés à la sainteté par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que Saint François et Sainte Claire d’Assise, Saint Antoine de Padoue, le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…

La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.

La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.

Frère David

 

 

ParFrere.David Vern

Le sanctuaire s’engage concrètement dans la mise en oeuvre de l’Encyclique ‘Laudato Si’

Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées au défi majeur d’imaginer et de mettre en place un développement durable et viable pour les générations présentes et futures. Ce défi appelle une transition radicale au niveau écologique et au niveau sociétal. Les Chrétiens se sentent directement concernés par ce défi et veulent participer à ce grand débat de société. Cette rubrique du site constitue une manière d’y prendre part en mettant en dialogue la foi chrétienne – et sa vision de la Création – avec ce grand enjeu planétaire.

Il est urgent d’agir désormais concrètement dans nos vies. C’est pourquoi notre sanctuaire propose 2 cycles de conférences et d’ateliers pratiques pour pouvoir commencer à faire ce pas de plus dans nos vies et en famille.

Deux ateliers ‘Zéro déchets’ cuisine et salle de bain, animés par Marie Paule Vender Cruyssen, vous seront proposés pour un partage d’expérience pour tous celles et ceux qui voudraient réfléchir avec nous à réduire leur protection de déchets dans leur environnement général. Quelles limites à cela ?

Deux samedis matin dans l’année de 10h à 12h30 le 9 novembre 2019 et le 28 mars 2020.

Une série de 4 sessions, animée par Hervé Covès, ingénieur agronome et membre de l’Ordre Franciscain Séculier, aura pour objectif de nous former à une mise en œuvre pratique de l’Encyclique du Pape François : Laudato Si’ A travers des cas concrets, Hervé Covès nous initiera progressivement et pédagogiquement à intégrer de nouveaux réflexes au quotidien, tant par nos actions que par notre manière de penser et d’agir.

Quatre samedis dans l’année de 10h à 18h les 16 novembre et 14 décembre 2019 et les 8 février et 21 mars 2020.

ParFrere.David Vern

Matinée ramassage feuilles

Notre sanctuaire se prépare petit à petit à entrer dans l’hiver, et pour prendre soin de notre magnifique parc de 5 ha, chaque année la communauté et une équipe de bénévoles se retrouvent pour une matinée chantier, pour le ramassage des feuilles.

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Merci à tous et à toutes pour votre aide précieuse et de nous aider à faire de ce sanctuaire un lieu toujours plus beau, plus accueillant et de prendre soin de notre sœur la terre avec nous !

ParFrere.David Vern

Célébration de la Toussaint : lycée Bahuet 18 octobre 2019

Homélie Toussaint Bahuet 2019

Pour beaucoup d’entre nous, la Toussaint n’est pas nécessairement une fête joyeuse (même si les vacances arrivent !!!)

Car pour certains, cette fête signifie la visite des tombes et des cimetières, et nous rappellent le manque cruel de celles et ceux qui sont partis trop tôt et que nous aimions.

Cette mémoire de nos défunts, elle est en faites célébrée non pas le jour de la Toussaint, mais le lendemain, le 2 novembre.

La fête de la Toussaint est tout autre, d’ailleurs on écrit Toussaint en un seul mot, mais initialement, c’était en deux mots : la fête de tous les saints.

Mais vous me diriez : en quoi la sainteté me concerne ? comme ado ou jeune adulte, ce n’est pas encore l’heure pour moi de faire le bilan de ma vie, alors qu’elle est devant moi !!!

Vous auriez raison de dire cela, mais il manquerait une pièce dans l’échiquier, et pas des moindres. La sainteté n’est pas un bilan que l’on fait à la fin de sa vie, mais c’est d’abord comment je vis mon quotidien, ma vie ordinaire, sans rien faire d’extraordinaire finalement.

La sainteté, ce n’est pas tant de faire (même si c’est important, la sainteté, c’est d’abord comment j’aime ! comment je m’aime, j’aime Dieu, j’aime mon prochain, et comment je peux vivre de cette amitié avec Dieu, comment je la partage et la rayonne dans ma vie, autour de moi !

Un saint est celui qui a beaucoup aimé, ce n’est que cela la sainteté. Comme disait une petite sainte bien connue en France, Ste Thérèse de Lisieux, la sainteté ce n’est pas faire de grande chose, mais de le faire avec amour, c’est-à-dire en aimant.

Aider ses parents lorsqu’ils nous demandent un service, et le faire par ce que nous les aimons et que nous sommes heureux de leur rendre service, c’est cela la sainteté !

Vous avez vu que pour la procession d’entrée, nous avons porté cinq visages, cinq portrait s de jeunes saints et pour la plupart d’entre nous, ils ne sont pas très connus…Et pourtant !!!

Ils ont tous en commun d’être jeunes, et d’être partis trop tôt, comme fauché par la vie.

Chiara Badano, Giorgo Frassati, Mateo Farina, Carlo Acutis et bien sur Saint François d’Assise, le fondateur des franciscains.

Qui sont ils et que peuvent ils me dire à moi, qui suis présent ici à Saint Antoine, et lycéens ou étudiants à Bahuet ? En quoi leur vie peut-elle m’inspirer ? surement pas le désir de mourir jeune comme eux et vous avez bien raison de le penser, votre vie est devant vous !

Mais pour eux, leur vie, leur destin fut tout autre, et leur amour pour Jésus a changé et transformé leur vie d’ado à jamais.

Chiara Badano

Elle naît le Nord-Ouest de l’Italie le 29 octobre 1971. Elle grandit dans un climat familial aimant et reçoit une solide éducation chrétienne. Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d’une grande générosité. À quatre ans, elle décide de donner ses plus beaux jouets à des enfants démunis : « Je ne vais quand même pas donner des jouets cassés à des enfants qui n’en ont pas ! ». Elle met également ses économies dans une petite boîte, pour les « petits Africains » ; plus tard, elle rêvera qu’elle part en Afrique en tant que médecin, pour soigner ces enfants. C’est une petite fille normale, mais avec un quelque chose en plus : elle est

Elle aime la vie, la musique, la natation, le tennis, les randonnées en montagne. Sa joie attire tout le monde. Elle comprend que, pour aimer, il faut d’abord recevoir l’amour comme un don.

À la fin de l’été 1988, Chiara joue au tennis lorsqu’une douleur lancinante lui fait perdre sa raquette. Des examens médicaux révèlent un cancer des os. Elle n’a pas encore dix-huit ans et les projets dont elle avait rêvé s’écroulent. En apprenant le diagnostic, Chiara ne pleure pas, ne se rebelle pas, sûre que Dieu est fidèle et que son amour ne défaillera pas. Il sait, lui, quel est son vrai bonheur.
Le 7 octobre 1990, en la fête de la Vierge du Rosaire, elle rend son dernier souffle après avoir salué sa maman : « Maman, sois heureuse, car MOI je le suis. Ciao », et souri à son père.

La sainteté de Chiara, ce fut sa joie et sa lumière intérieure, si communicative à tous.

Giogo Frassati

Né le 6 avril 1901, à Turin en Italie, fils de sénateur, et il est, dès l’enfance fasciné par l’amour inoui de Jésus pour nous. Il puise dans l’Évangile son souci de la justice et son intérêt à prendre soin des pauvres, des malades et des marginaux. Chaque jour, « le Christ le visite dans l’eucharistie et il Lui rend visite en aidant les gens démunis ».

Ce laïc célibataire témoigne de la présence de Dieu grâce à sa foi qui n’a rien d’austère. Pourvu d’une grande simplicité, Pier-Giorgio incarne l’équilibre entre la prière et l’engagement. Avec ses amis, il organise des randonnées à la montagne et pratique l’alpinisme. En tout, il souhaite monter toujours plus haut!

Au chevet d’un malade, il contracte la poliomyélite, qui en 6 jours, entraîne sa mort, le 4 juillet 1925, à l’âge de 24 ans. Ce n’est qu’à ce moment que ses proches réalisent tout le bien qu’il a fait, discrètement, au nom de sa foi.

La sainteté de Giorgo, c’est son amour inoui qu’il avait pour Jésus et la manière dont il vivait simplement et discrètement sa foi en Dieu.

Mateo Farina

Matteo Farina est né le 19 septembre 1990 dans le nord de l’Italie. Il grandit dans une famille très unie et aux valeurs chrétiennes très fortes. Il se montre très vite comme un enfant bienveillant, paisible, sociable et curieux de tout ce qui l’entoure. Au sein de cette famille chrétienne et contrairement à la plupart des enfants de son âge, il semble très enthousiaste à participer au catéchisme et à la messe, il se confesse pour la première fois à huit ans.

Il aime beaucoup la musique et crée avec ses amis un groupe, il a aussi une grande passion pour la chimie. Matteo, dans son cheminement spirituel, est inspiré par saint François d’Assise, et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dont il a lu les écrits.

Dès septembre 2003, après de graves maux de tête et des problèmes de vision, il passe une série d’examens dont les résultats diagnostiquent une tumeur au cerveau. Alors commence six années de maladie et d’opérations chirurgicales.

Matteo Farina, même dans la maladie, essayait de vivre chaque jour la Parole de Dieu. Même malade il aura soucis des plus pauvres, et il créa un fonds pour les missions africaines du Mozambique où il déposa non seulement ses économies, mais il convainquit aussi sa famille de renoncer à leurs achats de Noël.

La sainteté de Mateo, c’est la générosité et le souci de tous.

Carlo Acutis

Carlo Acutis meurt très jeune, à 15 ans, à cause d’une leucémie foudroyante, en laissant chez tous ceux qui l’ont connu un sentiment de grand vide et une profonde admiration pour ce que fut son témoignage d’une vie authentiquement chrétienne, brève mais intense. Depuis qu’il a reçu la Première Communion, à l’âge de 7 ans, il n’a jamais manqué le rendez-vous quotidien à la messe. C’est incroyable de penser que de l’âge de 7 ans jusqu’à sa mort à 15 ans, il a communié chaque jour, sans exception !

Il cherchait toujours, avant ou après la célébration eucharistique, à prier devant le Tabernacle pour adorer le Seigneur réellement présent dans le Saint Sacrement. La Vierge était sa grande confidente et il ne manquait jamais de l’honorer en récitant chaque jour le chapelet.

Carlo était très doué pour tout ce qui se rapportait au monde de l’informatique si bien qu’autant ses amis que les adultes diplômés en informatique le considéraient comme un génie.

 Tous étaient stupéfaits de sa capacité à comprendre les secrets que recèle l’informatique et qui ne sont normalement accessibles qu’à ceux qui ont fait des études universitaires. Les intérêts de Carlo allaient de la programmation des ordinateurs au montage des films en passant par la création des sites internet, sans parler de la rédaction et de la mise en page, jusqu’à faire du volontariat pour les plus nécessiteux, avec les enfants et avec les personnes âgées.

​En somme, ce jeune fidèle du diocèse de Milan était un mystère.

À nous aussi, Carlo demande la même chose : il nous demande de raconter l’Évangile par notre vie, afin que chacun de nous puisse être un phare qui éclaire le chemin des autres.

La sainteté de Carlo, est d’être un témoin pour les autres.

Et bien sur Saint François, Francesco en italien, qui nous invite à fraterniser avec tous, même celui que je n’aime pas, parce qu’il est un être créé comme moi, comme nous tous.

Alors n’attendons pas d’être parfait pour aimer, sinon nous n’aimerons jamais.

Chiara, Giogo, Mateo, Francesco, Carlo nous montrent que c’est possible, il nous invite à essayer.

Amen

Fr David